[Salle 2] Samedi 2 décembre 2023 – 16h-16h50 Le lettrage est un art intégralement partie prenante du 9e, dont on peut observer l’excellence chez des auteurs fameux comme Willem ou Chester Brown. La lisibilité du lettrage, l’excellence du placement des lettres et des mots n’est pas une mince affaire, et certaines anecdotes sont célèbres, comme celle du peigne de Morris, témoignant des astuces mises en œuvre par certains artistes pour faciliter ce travail dérivé du dessin. Avec l’ « underground » et l’édition indépendante, certains artistes (Lolmède, Matt Konture) se sont affranchis de l’exigence du beau lettrage quand, dans le même temps, la démocratisation des outils numériques dans le dernier quart du XXe siècle voyait se multiplier le recours à des polices de caractères imitant le trait manuel des artistes. Qu’en est-il aujourd’hui du lettrage manuel ? Est-il toujours pratiqué ? Faut-il réhabiliter cette manière de faire le texte des bandes dessinées ? À moins que les impératifs économiques n’aient définitivement remisé le lettrage manuel au placard des techniques perdues de la bande dessinée. Avec :