Pourquoi je déteste la nature
C’est bien beau de chanter les louanges de mère Nature, mais n’en fait-on pas un peu trop ? La nature n’aurait-elle pas elle aussi quelques défauts ? Les violents orages, les blizzards bizarres, les chutes de météorites, les pigeons malveillants et autres volatiles agressifs, les tarentules géantes et les chiens qui se mettent à parler… Autant d’épreuves pour les nerfs de n’importe quel individu sensé et sensible.
Certes, on peut s’attrister de la disparition d’espèces animales, mais certaines, comme le tétra des prairies, avaient peut-être aussi de très honorables raisons de s’éclipser. Quant à tenter de faire ami-ami avec la nature, en s’appliquant à connaître le nom des fleurs, à se mettre au jardinage ou à observer des colonies de fourmis, sachez que ces louables occupations risquent de vous rendre légèrement névrosé, un poil dépressif, voire carrément dingo.
Dans ce recueil original rassemblant plus de vingt nouvelles inédites en français, le plus caustique des humoristes de l’âge d’or du New Yorker, Robert Benchley, en fervent partisan d’une écologie dubitative, remet enfin les pendules à l’heure avec la nature !
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Frédéric Brument
« Les Insensés » nº47
Parution : 25 août 2022
128 pages – 15 euros
ISBN : 978-2-37498-213-7